Ce blog est un espace dédié aux expositions, il fait parti de l'association Ch-et-T, "Un Chemin historique et Touristique en Ile de France", association qui à pour but de répertorier, de faire connaitre et faire découvrir les Châteaux de la région Francilienne, qu'ils soient construits, détruits, démolis ou encore existants sous forme de vestiges ou de ruines. L'association, possède aussi des documents sur les villes royales, seigneuriales et ce qui touche aux châteaux, à l'art.
En haut, une carrière à Bagneux, à gauche, localisation des carrières à Meudon.
Une partie des carrières exploitées:
● Du moyen-âge jusqu'au du XX ième siècle;
● Du moyen-âge jusqu'au du XX ième siècle;
Les techniques et les méthodes d'exploitations suivantes sont donc celles qui ont été utilisées dans les anciennes carrières situées sous Paris, dans les actuels 5, 6, 12, 13, 14, 15 et 16 èmes arrondissements de Paris, mais aussi sous les communes situées au Sud de celle-ci (Ivry, Charenton, Châtillon, Bagneux, Vanves, Montrouge, Malakoff, le Kremlin Bicêtre, Clamart, Gentilly, Arcueil...) du Moyen-Âge jusqu'au début du XXème siècle, les techniques n'ayant que peu évoluées.
Un scieur de pierre à Châtillon
● Avec la fin de l’Empire romain, le besoin en pierre de construction disparaît, remplacé en partie par l’exportation de sarcophages de pierre des périodes tardiantique et mérovingienne. Au début du Xie siècle, au moment où la France se couvre d’un manteau d’églises en pierre, la bonne conjoncture qui s’amorce alors en Occident médiéval se traduit par une nette reprise de la démographie. À Paris, un phénomène de capitale accroît le mouvement, les demandes de matériaux se multiplient : soubassement de maisons, remparts, lieux de culte, édifices pour le roi et son administration, etc. Ce sont alors les calcaires lutétiens des environs immédiats de Paris, la « Pierre de Paris », qui alimentent les grands chantiers des cathédrales gothiques (SaintDenis, Paris, Chartres, Sens, etc.). La promotion est telle que la pierre de Paris est exportée jusqu’à Auxerre
● Avec la fin de l’Empire romain, le besoin en pierre de construction disparaît, remplacé en partie par l’exportation de sarcophages de pierre des périodes tardiantique et mérovingienne. Au début du Xie siècle, au moment où la France se couvre d’un manteau d’églises en pierre, la bonne conjoncture qui s’amorce alors en Occident médiéval se traduit par une nette reprise de la démographie. À Paris, un phénomène de capitale accroît le mouvement, les demandes de matériaux se multiplient : soubassement de maisons, remparts, lieux de culte, édifices pour le roi et son administration, etc. Ce sont alors les calcaires lutétiens des environs immédiats de Paris, la « Pierre de Paris », qui alimentent les grands chantiers des cathédrales gothiques (SaintDenis, Paris, Chartres, Sens, etc.). La promotion est telle que la pierre de Paris est exportée jusqu’à Auxerre
Au même moment, les centres carriers de Saint-Leu-d’Esserent et de Saint-Maximin alimentent seulement les chantiers de construction locaux.
● À l’Époque classique, Versailles et Paris sont construits en Banc de Saint-Leu et en Vergelés-Lambourdes (espèce de pierre de Saint-Leu): le Louvre, les Invalides, l’École Militaire, la place de la Concorde, les hôtels particuliers (Palais Bourbon, hôtel de Lassais, hôtel d’Évreux), ainsi que la plupart des façades des immeubles du centre de Paris.
Au XIXe siècle, les immeubles haussmanniens sont également édifiés en Pierre de l’Oise. Cependant, l’arrivée du chemin de fer, au milieu de ce siècle, change les habitudes d’achat et de transport de la pierre à bâtir.
Les carrières du Poitou et de Bourgogne expédient dès lors leur production à Paris. Les centres carriers de calcaires lutétiens, éloignés de Paris, bénéficient eux aussi du chemin de fer, comme Saint-Maximin (Oise), Soissons (Aisne), Méry-sur-Oise (Val-d'Oise), La Ferté-Milon (Aisne), etc., tandis que les difficultés techniques d’exploitation des carrières de Saint-Leu-d’Esserent entraînent leur mise progressive en sommeil à partir de la fin du XVIII ième siècle
- Roues de carrières dans la plaine de Gentilly
Carrière de Clamart, le cliquart a été utilisé pour la construction du palais de Fontainebleau, mais aussi pour le Ministère des affaires étrangères, la chapelle du Sacré-cœur, l'église Notre dame des champs à Paris, au palais de l'Elysée entre autre.
Le Cliquart représentait au XVIII ieme siècle une pierre très caractéristique de la Barrière Saint-Jacques que les architectes du XIX ième ne trouvaient plus car épuisée. Ils avaient une pierre équivalente à Montrouge, Bagneux et Val de Meudon. Le cliquart est une pierre dure à grain fin avec des débris de coquilles d'une épaisseur de 25 à 30 centimètres.
♦ Paris, les carrières
- Plan de carrières Jovin de Rochefort à Paris, carrière Montmartre (1672)
A Meudon, comme dans d'autres villes en région Francilienne, une usine de chaux hydraulique fut construite, une usine qui produisait le Blanc de Meudon.
Le blanc de Meudon, est une craie concassée qui se présentait, après traitement, sous forme de pâte blanchâtre.
Quelques détails du sol de Meudon ;
Sans trop entrer dans les détails, voici les différentes couches qui forment le sous-sol de Meudon. Nous trouvons d'abord la craie affleurant sur les bords de la Seine et transformée en blanc de Meudon ou d'Espagne ou en chaux, puis les marnes et calcaires de Meudon n'ayant pas fait l'objet d'utilisation industrielle. Au-dessus, les fausses glaises et l'argile plastique ont été extraites pour la fabrication des briques et de la chaux hydraulique. Au-dessus se trouvent le calcaire grossier ou pierre à bâtir, les sables de Beauchamp, le calcaire de Saint-Ouen, les marnes et masses du gypse. Ce dernier a été transformé en plâtre. Puis viennent les marnes supra gypseuses, les marnes vertes et les marnes à huîtres. Les sables de Fontainebleau ont été utilisés par la verrerie du Bas-Meudon mais peut-être aussi pour d'autres applications car de tout temps des sablières ont été en activité aux limites du bois. Sur le plateau dans le bois, la meulière de Montmorency a été extraite pour la construction, en particulier pour les travaux souterrains, les fortifications de Paris, le métro, le viaduc du Val et de nombreux pavillons à Meudon et dans les environs. Au-dessus se trouvent les limons des plateaux, terre idéale pour faire des briques et des tuiles.
♦ Carrière du roi, dans l'Aube
♦ Carrière localisées (sur la carte sous forme de roue) à Chatillon, tiré des cartes de chasse du roi en 1764-1773.
♦ Alexandre Dumas décrit l'environnement de la plaine de montrouge
♦ La pierre meulière dans les sous-sol et les maisons de Malakoff
♦ Treuils de carrière
Un treuil de carrière à Chatillon
Des carrières souterraines en région Ile-de-France (en photos)
http://www.boreally.org/tag/souterrain/page/2/
http://www.urban-exploration.com/exploration-urbaine/index.php?ln=FR&m=1&page=1&r=CARRIERE
Le patrimoine légendaire connu, l'eau symbolique et sacrée
Combien ça porte une pierre ?
- Fond de taille sous l'hôpital Sainte-Anne
Quelles pierres, quels châteaux, quels bâtiments ?
À l’Époque classique, Versailles et Paris sont construits en Banc de Saint-Leu et en Vergelés-Lambourdes : le Louvre, les Invalides, l’École Militaire, la place de la Concorde, les hôtels particuliers (Palais Bourbon, hôtel de Lassais, hôtel d’Évreux), les grandes gares de Paris, les hôpitaux, les grands magasins ainsi que la plupart des façades des immeubles du centre de Paris.
Au XIXe siècle, les immeubles haussmanniens sont également édifiés en Pierre de l’Oise.
* Carrières Saint-Denis :
Viollet-le-Duc indique que la basilique Saint-Denis a été construite avec le liais provenant de Carrières-Saint-Denis vers 1140. Notons au passage que cette basilique a été le premier grand édifice bâti selon le principe de la voûte d'ogive.
En 1811, notre région regroupe 29 carrières différentes à la fin de l'Empire, ce sont essentiellement des entreprises familiales qui produisent en vue de la construction locale.
Vers la fin du XIX e siècle, les pierres extraites sont employées lors de la reconstruction de la façade de l'église de Sartrouville, à Saint-Denis, à Argenteuil, à Paris pour l'édification des fortifications ainsi que pour la réalisation des ouvrages du chemin de fer de Paris à Rouen.
A partir de 1850, Haussmann commence à réaliser tous les grands travaux d'aménagement de Paris. La pierre nécessaire à ces nouvelles constructions provient de l'Aisne, de l'Oise, de Seine et Oise, et notamment de Carrières-Saint-Denis.
A partir du XIXe siècle pour les grands travaux, les entrepreneurs demandaient des blocs de bonne qualité et de plus grande dimension, généralement un volume de 1 à 5 m3 soit 1,5 à 7 tonnes de pierre.
* Château-Landon, Souppes-sur-Loing :
La carrière de Château-Landon (ville) a permis de construire l'Arc de Triomphe, la Basilique du Sacré-Coeur communément avec la carrière de Souppes sur Loing qui, elle a permis de construite la statue de Sainte-Geneviève, le pont de la Tournelle.
* Châtillon :
La pierre de Châtillon fut utilisée pour les soubassements du Louvre et du Palais de l'Industrie, les libages (fondations) de l'Eglise Notre-Dame-des-Champs à Paris, la maison des Jésuites rue de Vaugirard, les murs d'appui de la terrasse du bord de l'eau du jardin des Tuileries, les balcons et perrons des hôtels du Parc Monceaux.
* Méry sur Oise :
La pierre de Méry servit à la construction des châteaux d'Ecouen, de Champs sur Marne, de Méry, du palais de l'Elysées, des bâtiments et cour Napoléon au Louvre, le grand et le petit palais, l'église Saint-Eustache, etc....
La pierre de Méry servit à la construction des châteaux d'Ecouen, de Champs sur Marne, de Méry, du palais de l'Elysées, des bâtiments et cour Napoléon au Louvre, le grand et le petit palais, l'église Saint-Eustache, etc....
* Meudon :
La pierre de Meudon servit à la restauration du château de Savigny-sur-Orge, à la restauration partielle des toitures en pierre du château de Vincennes. L'apogée fut atteint entre 1930 et 1933 lors de la réfection du Parc de Sceaux :Escaliers et paliers, margelles du bassin de l'Octogone, socles des groupes de cerfs, construction intégrale des cascades.
* Saint-Leu :
Le banc de Saint-Leu a notamment été utilisé ou supposé avoir été utilisé pour la construction de:
Notre Dame de Paris
Abbaye de Royaumont
Le château de Vincennes
Le château de Chantilly
L'opéra de Paris
La Basilique Saint-Denis
Visite virtuelle de la carrière Saint-Leu;
http://www.urban-exploration.com/exploration-urbaine/swf/visite/virtuelle/panoramique/spherique/carriere/carriere_saint_leu_esserent_v1.swf
http://www.urban-exploration.com/exploration-urbaine/swf/visite/virtuelle/panoramique/spherique/carriere/carriere_saint_leu_esserent_v1.swf
* La Butte de Parisis :
• Les buttes du Parisis sont un ensemble de buttes boisées d'une superficie totale de 465 hectares dominant la Seine et la vallée de Montmorency dans le Val-d'Oise, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Paris.
• Les buttes sont constituées de marne, de sable de Fontainebleau, mais surtout de plusieurs masses de gypse qui en font l'un des plus riches sites d'Europe. Cet important gisement explique l'ouverture dès 1832 d'une carrière par la famille Lambert (société Plâtres Lambert), devenue depuis la plus grande carrière de gypse à ciel ouvert d'Europe. La production a progressivement augmenté de quelques centaines de tonnes en 1832 pour se stabiliser à la fin des années 1990 à 450 000 tonnes annuelles. Le gisement est actuellement exploité par l'entreprise Placoplâtre, filiale du groupe Saint-Gobain, qui emploie 140 personnes sur le site et produit 10% de la production française de plâtre.http://fr.wikipedia.org/wiki/Buttes_du_Parisis
Grès de Fontainebleau
Sagas de carrières en Ile de France:
- La saga de la carrière de Vigny
- La saga de la carrière des Capucins à Paris
Quelques carrières en Ile-de-France encore en activité en 1804 :
Ce département a été divisé en 1968, il correspond aujourd'hui à 4 départements: Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne.
Charenton: carrières de pierre de taille, exploitées.
Montmartre: carrières à plâtre, exploitées.
Montrouge: carrières de pierre de taille , exploitées.
- Le département
de la Seine-et-marne
Bagneaux:
poudingue, non exploité.
La Ferté: carrières de pierres meulières, exploitées.
La Grande-Paroisse: argile pour faïence , exploitée.
La Grande-Paroisse: argile pour faïence , exploitée.
Montereau: argile pour poterie, exploitée.
- Le département
de la Seine-et-Oise
Ce département a été divisé
en 1968, il correspond aujourd'hui à 3 départements: l'Essonne, le
Val d'Oise, Les Yvelines.
Argenteuil: carrière à plâtre et argile pour la porcelaine.
Beaumont: carrière à plâtre, exploitée.
Brunoy , Rochefort, Chamarande: carrières de pierre à chaux, exploitées.
Condé: argile blanche, exploitée.
Gagny , Grisy, Vaux: plâtrières , exploitées.
Houdan, L'Isle-Adam, Luzarches, Arpajon, MontFort, Rambouillet, Chevreuse , Montlhéry, Mennecy, la Ferté-Aleps , Etampes, Maisse, Milly , Angerville: carrières de grès pour pavé, exploitées.
La
RocheGuyon: Pierre de taille et carrière de pierre, exploitée.
Limours: pierre propre à faire des meules.
Magny: pierre de taille, exploitée.
Marly: terre propre à faire le blanc d'Espagne, exploitée.
Pontoise: pierre meulière , non exploitée.
Saillaucourt,
Meulan: pierre de taille, très-belle.
Sèvres: terre propre à faire le blanc d'Espagne, et terre pour la porcelaine.
Vigny: pierre de taille, exploitée.
Les ingénieurs des mines consolident les carrières à Paris
Les carrières en Ile-de-France ;
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- Carrières d'Amérique, à Paris
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- Carrières de Carrières-sur-Seine dans les Yvelines
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr/2010/08/les-carrieres-et-la-pierre.html
Des minis-expo:
Océanie des lumières:
http://www.oceaniedeslumieres.org/S_ocean.asp
Les peintures médiévales dans le midi de la France:
http://www.culture.gouv.fr/culture/medieval/francais/
Les statues-Ménhirs:
http://www.musees-midi-pyrenees.fr/encyclopedie/themes/prehistoire/les-statues-menhirs/
Paris, ville antique:
http://www.paris.culture.fr/
Un livre à feuilleter:
- Julie ou la nouvelle Héloise;
http://expositions.bnf.fr/livres/julie/index.htm
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