vendredi 25 septembre 2015

La forteresse de Clermont


Ce blog est un espace dédié aux expositions, il fait parti de l'association Ch-et-T, "Un Chemin historique et Touristique en Ile de France", association qui à pour but de répertorier, de faire connaitre et faire découvrir les Châteaux de la région Francilienne, qu'ils soient construits, détruits, démolis ou encore existants  sous forme de vestiges ou de ruines. L'association,  possède aussi des documents sur les villes royales, seigneuriales et ce qui touche aux châteaux, à l'art.
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Clermont, parfois nommée localement Clermont-en-Beauvaisis ou Clermont-de-l'Oise voire Clermont de l'Oise, est une commune française située dans le département de l'Oise dont elle est une sous-préfecture, en région Picardie. Chef-lieu de son arrondissement et bureau centralisateur de son canton, elle est située au centre géographique du département, sur une colline de la vallée de la Brêche. Elle est située à moins d'une heure de Paris et d'Amiens par le chemin de fer et la route..


















Dénomination : Château-fort


Localisation :  60600,  Clermont, département de l'Oise.


Région : Picardie


Année de construction :  XI-XIIe ième Siècle.























La position centrale de Clermont demandait, à l'époque, une protection accrue, car le comte Raoul venait de voir ses terres dévastées par les Flamands, alors en discussion avec le reine-mère dont il avait pris le parti à propos de la succession de Louis VII (1183).
Clermont se trouvait déjà bien protégé par les châteaux-forts de Creil, Gournay-sur-Aronde et Breteuil, mais il subsistait une faille du côté de Beauvais. Louis VII avait ordonné la démolition de la forteresse de Litz (1162) dont la présence créait des difficultés aux vassaux du Chapitre de Beauvais, et le système défensif du comté s'en trouvait amoindri. Le nouveau roi, Philippe-Auguste, ne vit pas d'inconvénient à ce que le comte Raoul édifiât, en 1187, un ouvrage avancé sur ses terres de Courlieu, ce fut l'origine du village de La Neuville-en-Hez.  

* Les enceintes du château :
 Il y avait déjà deux enceintes. L'enceinte extérieure n'était, au Nord, qu'un talus abrupt non muré depuis l'entrée du nouveau cimetière jusqu'à la grimpette de la gare ; c'est là que commençait vraiment l'enceinte et ses fossés. Une tour d'angle, raccordée au massif du château par un mur, flanquait la fortification qui longeait la rue des Anciens-Remparts (G. Lesage) jusqu'au niveau d'où, par retour d'équerre, elle traversait l'actuelle impasse Divivier pour rejoindre, au-dessus de la rue de la Porte Nointel, le chemin d'accès au château. C'est cette position, trop proche du bas-côté de l'église "paroissiale Saint-Samson, qui empêchera les architectes du XIIIe siècle de construire le bras septentrional du transept.
Passé le chemin d'accès au château, la muraille coupait alors le début du Châtelier constitué par une place triangulaire, jadis dénommée place de Grève ou Calvaire de la Justice, et actuellement planté de tilleuls taillés, pour rejoindre le mur de soutènement de la rue du Général-Moulin qu'elle surmontait. A l'aplomb de la ruelle des Teinturiers se trouvait une porte et une petite tourelle qui ne fut détruite qu'en 18o3; enfin, la muraille allait se terminer par une tour située à l'angle de la rue du Tour-de-Ville, au lieudit l'Argilière (vers l'entrée du cimetière). Il ne reste de l'enceinte extérieure que des fondations et quelques pans de murs noyés dans les murs nouveaux.

* L'entrée du château:
L'entrée était constituée par une porte fortifiée immédiatement suivie d'un pont dormant sur un fossé plein d'eau : le comblement de ce fossé, en 1774, a subi un léger tassement qui laisse dans le paysage une cuvette encore apparente. Un peu plus loin existait un pont-levis, bordé de part et d'autre par le mur de l'enceinte intérieure. Le tracé de l'enceinte intérieure, par contre, est à peu près reconnaissable par le mur qui l'a remplacée; il surplombe successivement le Châtelier, puis le Jeu de Paume en englobant la première collégiale que le comte Renaud II avait édifiée en 1114, et dont nous avons déjà parlé. La muraille rejoignait ensuite le début de l'enceinte extérieure (au fond du Jeu de Paume), bordait en hauteur la propriété Saint-Beuve, jadis dénommée « Basse Cour » , où elle tournait à angle droit pour courir, parallèlement et à distance de l'enceinte extérieure, jusqu'au niveau des deux pavillons jumeaux de l'entrée actuelle, où nous retrouvons le pont-levis.
N'oublions pas, enfin, de rappeler que le château de Clermont était alimenté en eau courante par un puits artésien dont l'écoulement remplissait le large fossé qui bordait la partie méridionale des enceintes.

* Description du donjon de Clermont, donnée par Graves puis complétée par Parmentier:
« Enorme parallélogramme de maçonnerie, orienté du Nord-Ouest au Sud-Ouest ; il a 25,50 m de long, 17,50 m de large et 32 m de haut (réduit maintenant à 29,50 m).
Le bâtiment se terminait par une plateforme et la partie Nord-Est comportait une tour dépassant la plateforme et surmontée d'une guérite. Les murs ont 4 m environ d'épaisseur, construits en gros moellons de couleur rougeâtre, taillés et appareillés. Huit contreforts plats flanquent les façades du Nord et du Midi, et quatre soutiennent les petits côtés. Le rez-de-chaussée est entièrement voûté ».   







Le château de Clermont et ses dépendances avait encore plus d'importance au début du XIIe siècle Renaud II (avant 1100 — 1156) se qualifie, pour la première fois, de comte de Clermont. Sa magnificence a laissé des traces dans le château de Montataire qu'il fit fortifier en 1150 et dans celui de Clermont dont il fit reconstruire, avant 1114, la collégiale Saint-Arnould qui faisait partie intégrante de l'enceinte intérieure, côté Nord, et dont le chevêt était garni de plusieurs guérites et bretêches .
Cette église, la seule de Clermont, au XIe ou XIIe siècle, fut utilisée dans son ensemble jusqu'en 1359, époque du siège de Clermont par le Captaine de Buch qui la détruisit presque complètement en attaquant les remparts ; il ne subsista plus de cet édifice à moitié défensif, que la chapelle, dite de Sainte-Françoise, qui fut rasée en 1595, sur ordre de Henri IV, parce que ses ruines nuisaient à la sûreté de la place. Quelques-uns de ses vestiges sont conservés dans les niches sous la Porte Nointel, et dans les greniers de l'Hôtel de Ville ; ils ont été découverts lors de fouilles faites en 1838.

Les données historiques, de leur côté, nous montrent l'importance déjà grande de Clermont, au XIe siècle. L'existence d'un château en « dur » avec ses circonstances ne paraît pas douteuse, lorsque l'on sait que : Guibert de Nogent possédait, en 1070, une prébende canoniale dans une première collégiale dont le souvenir est attesté par lui . Les seigneurs de Clermont étaient déjà de grands personnages.





Une très petite partie d'un document provenant du site Gallica; "Recherches sur le château de Clermont, ses enceintes et les fortifications de la ville", par Charles Ansart;




Une autre partie







Le château 

Traits historique de la forteresse
http://chateaux-expo.blogspot.fr/2015/08/traits-historique-de-la-forteresse-de.html

Le donjon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Donjon_de_Clermont_%28Oise%29

http://www.mairie-clermont.fr/La-ville/Les-monuments-de-Clermont/Le-Donjon#.VUPgzY7tlBc


* Recherches sur le château, les enceintes et les fortifications de la ville http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6490522z/f11.image




 La ville de Clermont
http://fr.wikipedia.org/wiki/Clermont_%28Oise%29

http://www.mairie-clermont.fr/













* Une forteresse Russe, Smolensk
http://www.wdl.org/fr/item/5723/#q=forteresse&regions=europe


* Trois parcours de peintures, thématique autour du jardin
http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/decouvrir/themes/jardins.htm


*
Collection de dessins au musée Magnin, à Dijon
http://www.dessins-magnin.fr/html/8/selection/page_selection_vign.php





Les mini-expositions:


* L'Aisne, un fleuve stratégique





http://archives.aisne.fr/expositions/salle-l-aisne-une-riviere-strategique-32/n:132


* La citadelle de Sisteron





http://www.citadelledesisteron.fr/fr/site-monument.html


* La forteresse du bout du monde, Zawiyet Umm El Rakham





http://www.histoiredelantiquite.net/archeologie-egyptienne/la-forteresse-du-bout-du-monde-a-zawiyet-umm-el-rakham/




Un document à feuilleter, des manuscrits enluminés d'Europe


http://www.wdl.org/fr/sets/illuminated-manuscripts/timeline/#2























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